- Prévoir et prévenir des évènements écologiques aussi bien que sociaux qui pourraient se transformer en désastre notamment en Asie du Sud-est et en Afrique Tropicale. Grippe aviaire et changements climatiques, entre autres
- Informer et responsabiliser pour améliorer les services publics. L’idée bien sûr est que si les citoyens en savent plus ils peuvent demander et obtenir un meilleur fonctionnement des institutions. C’est fondamental, notamment dans les pays où les services publics d’éducation et de santé, par exemple, sont pratiquement inexistants.
- Stimuler les petites et moyennes entreprises. Elles sont essentielles à la croissance économique et à la création d’emplois, en particulier dans les pays en voie de développement.
- Développement des énergies renouvelables pour qu’elles deviennent moins chères que le charbon: énergies solaire et éolienne entre autres.
- Accélérer la commercialisation des véhicules rechargeables.
(Traduction trouvée chez Transnets)
Pour ma part j'ai toujours pensé que l'accès à l'information publique, la propagation de ladite information (que ce soit en push ou en pull), et surtout la discussion libre, facilitée, publique ou privée, bref, la réappropriation du mythos par l'Agora, par opposition au soi-disant (soi-disant) logos déversé par les mass media, était une nécessité primordiale à, on pourrait dire une condition nécessaire pour, en quelque sorte une bête conséquence de, une saine existence de la démocratie, c'est-à-dire cet espace civil où le peuple se gouverne lui-même.
J'ai toujours vu dans le pragmatisme et l'excellence technologiques de Google un potentiel nécessaire à l'émergence dans le champ public de ce levier informationnel que j'appelle de mes vœux.
Pour préciser ma pensée, voici deux aspects de ce que cela sous-tend :- le modèle économique actuel de Google fondé sur la publicité ne me paraît ni vertueux, ni reproductible à l'infini, ni pérenne. Certes c'est pratique en ce moment et apparemment pour longtemps encore. Mais... Ils valent mieux que ça. (Pensons à 20 ans, 40 ans, un peu !).
- le fait qu'aujourd'hui des documents officiellement publics (certaines statistiques départementales, par exemple) fassent l'objet de la part des administrations françaises de rétention, de masquage, de refus de partage (vous allez rire : entre les différentes administrations elles-mêmes parfois), est contre-productif. Essayez d'obtenir la liste et la source des subventions reçues par les associations d'un département.
Et il faudra une ampleur de vision et de moyens analogue à celle de Google pour rétablir le courant dans le bon sens.
Grâce à la technologie, mais surtout grâce à une compréhension des gens (eh oui), Google a apporté plusieurs révolutions. J'en citerai deux, qui sont pour moi emblêmatiques :
- la révolution dans la recherche dans les contenus. Google a permis de penser une recherche « full text » qui soit rapide et pertinente. Ils ont matérialisé le concept (avec plus ou moins de bonheur).
C'était une « bête » application technologique, mais comme de nombreux techniciens considéraient que ce n'était pas essentiel [aux utilisateurs], ils ne se sont tout simplement pas penchés sur le sujet. - Google Earth et/ou Google Maps, c'est-à-dire la géographie courante dans les foyers, comme à une époque on y voyait arriver l'eau courante. L'impact de Google Earth, cette banalisation d'une carte du monde partagée, possiblement sans frontières (essayez un peu d'effacer les frontières sur une carte papier...), est immense.
C'était une vraie attente de beaucoup de gens. Et s'il était légitime et logique que la technologie y répondît, il fallait de lourds moyens industriels, et par suite une vision précise pour les dédier à la solution.
Je ne pense pas que Google soit la panacée. Ainsi je pense qu'en démocratisant à ce point l'usage de la publicité (à des fins commerciales, ha ha, quelle surprise), ils vont exactement à l'opposé de ce qu'ils apportent sur un plan culturel par ailleurs ; je pense de nouveau à la géographie.
Je ne pense pas que Google soit la seule réponse possible.
Ce que je pense, c'est que Google met en musique des principes à la fois de focus et d'ampleur de pensée. Et que certains problèmes vont se résoudre à l'aide de tels principes.
Pour soulever le monde, il faut un bon levier et... un bon point d'appui.
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