Mais quel intérêt de chercher à tout classifier, à tout contrôler ?
Pourquoi vouloir tout automatiser ?
Et pourquoi cette peur de la redondance des données ?
Un bon SI, c'est un SI au service des humains. Les humains préfèrent d'ailleurs un système fiable à un système qui se permet d'avoir des données incohérentes et qui en plus aurait des velléités de totalitarisme.
L'exhaustivité du SI, c'est un mythe idéologique. C'est une perversion. C'est souhaiter une plate-forme unique, qui contienne des données en correspondance à tout instant, dont la fiabilité serait assurée par la théorie, c'est-à-dire par un discours incomplet. C'est tomber systématiquement dans le travers de réfuter ce qui n'a pas été prévu par l'enthousiasme naïf du démiurge. « Pourquoi irais-je contrôler le résultat, puisque si tout a été fait comme prévu, le résultat est bon ». Aucune place pour la critique. Aucune certitude (sauf que les implémenteurs sont forcément mauvais). Et aucun humour, vous remarquerez.
Alors que d'un autre côté, on sait créer des systèmes souples, avec des traitements asynchrones et des contrôles dans tous les sens, en donnant à l'envi des indicateurs de fiabilité, en écrivant d'ailleurs ces contrôles avant le système lui-même. La fiabilité est donnée par l'usage. Et la fiabilité est forcément bonne. Pas parfaite dans un idéal, mais... bonne en pratique. Si les indicateurs sont publics, qui a intérêt à ce qu'ils soient mauvais ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire