Le principe est le suivant : on met à disposition des utilisateurs une plateforme sur laquelle ils peuvent mêler eux-mêmes des composants applicatifs. Derrière, le métier, ou business, est lui regroupé non pas par utilisateurs, mais par services. Cela fait un maillage consistant, où chacun agrège ce qu'il veut : les utilisateurs font du drag&drop de widgets, les utilisateurs-développeurs font des mashups, les entreprises créent des partenariats pour se partager les données. Imaginez que vous puissiez faire installer par drag&drop un service Flickr sur votre page personnelle (modèle de NetVibes, voire d'AppExchange...), service qui propose des « objets » manipulables : des albums, des images, des personnes, des tags... et que cette manipulation permette les échanges avec les autres widgets : drag&drop d'image de Flickr vers un module de chat, recherche d'images analogues, retouche d'image... Ces fonctionnalités d'échanges ne sont pas apportés par les widgets eux-mêmes (très important), mais par la plateforme.
Oui, oui, ça date de 1984, et ça s'appelle Macintosh. Les applications y sont bien pensées, mais, surtout, elles prévoient dès leur conception de pouvoir échanger des « objets » avec les autres applications.
Imaginons qu'on arrive à ce modèle également pour le web.
Selon le point de vue adopté sur ces principes, on obtient les univers Netvibes (cohérence de la plateforme applicative), l'écosystème Netvibes (services publiés), la Facebook Platform (services publiés), AppExchange de SalesForce (services publiés, logique de partenariat entre métiers).
Un article de Fred Cavazza connexe : Réseau social + Web OS = Facebook Plateform
Et les Fûts ? Ben les Fûts c'est ça, mais pour les associations, open source, déployable sur le modèle Peer-to-Peer, et surtout, surtout, encore à l'état d'étude.
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