Joshua Bell a été convié en janvier dernier par le Washington Post a venir jouer du violon dans une station de métro, pour voir si des passants seraient touchés par la musique.
Ce qui me frappe c'est la différence d'appréciation de la musique sur la vidéo lorsqu'on voit que quelqu'un écoute ou... personne.
Dans cette expérience la virtuosité de Joshua Bell a été délibérément instrumentée pour montrer que des usagers du métro sont instrumentés de façon plus forte et plus durable par leur quotidien, et que certains, extrêmement rares, peuvent s'échapper de cette routine et être attentifs pour un instant à la sérénité.
Mais ce que j'y vois surtout, c'est la démonstration que l'art existe dans la relation avec le public, et que la virtuosité dans le vide, eh bien... ça n'est rien de plus. Mr Bell a dû bien s'ennuyer par moments.
Ah, et l'instrument est un Stradivarius.
Same difference.
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