Confluence, ce très bon wiki moultes fois recommandé, a depuis peu (me semble-t-il) un programme de licensing gratuit pour 2 utilisateurs. Tout le monde peut lire et laisser des commentaires anonymes, mais seuls 2 comptes, dont le compte Admin, peuvent créer et modifier des pages.
Le produit nécessite un JDK 1.4, vient par défaut avec son propre serveur HTTP et sa propre base de données.
Installé.
Confluence en licence standard (on part à $1200 dans le cas où on est ni une association à but non lucratif ni un projet open source) est un outil obligé pour travailler de façon collaborative. C'est un produit simple, rapide, efficace, ergonomique. Il vient avec un éditeur WYSIWYG pas trop buggé (pas trop, ai-je dit), une recherche full text très puissante, il sait indexer les documents Word, PowerPoint et PDF, et exporter en Word et PDF. Il est possible de rajouter des plugins. Le support est même réactif.
N'acceptez pas moins bien.
23 avril 2007
22 avril 2007
Pratique de l'art
Le 9 novembre 1989, Mstislav Rostropovitch, lui aussi virtuose, est lui aussi allé jouer dans une foule bruyante, voire pire : Bach était alors couvert par le bruit des burins et des marteaux piqueurs. Le mur de Berlin tombait, morceau après morceau.
Pourtant Rostropovitch ne s'est jamais plaint de n'avoir pas été écouté lors de cette expérience. Ce que depuis Paris il avait découvert se dérouler ce soir-là avait suscité chez lui une bête nécessité créatrice. L'art n'avait plus besoin de prétexte, ni l'artiste de public. Il s'agissait à mon avis d'une bête transcendance, du même ordre qu'un bête marteau crevait ce mur emprisonnant l'Europe.
Les expériences de Rostropovitch devant le mur de Berlin et de Joshua Bell dans le métro de Washington sont à mon avis à comparer. Si Kant n'était pas tant taxé de rigorisme, ce rapprochement servirait pleinement plusieurs de ses démonstrations sur la raison pratique.
Pourtant Rostropovitch ne s'est jamais plaint de n'avoir pas été écouté lors de cette expérience. Ce que depuis Paris il avait découvert se dérouler ce soir-là avait suscité chez lui une bête nécessité créatrice. L'art n'avait plus besoin de prétexte, ni l'artiste de public. Il s'agissait à mon avis d'une bête transcendance, du même ordre qu'un bête marteau crevait ce mur emprisonnant l'Europe.
Les expériences de Rostropovitch devant le mur de Berlin et de Joshua Bell dans le métro de Washington sont à mon avis à comparer. Si Kant n'était pas tant taxé de rigorisme, ce rapprochement servirait pleinement plusieurs de ses démonstrations sur la raison pratique.
18 avril 2007
Instrumentation
Joshua Bell a été convié en janvier dernier par le Washington Post a venir jouer du violon dans une station de métro, pour voir si des passants seraient touchés par la musique.
Ce qui me frappe c'est la différence d'appréciation de la musique sur la vidéo lorsqu'on voit que quelqu'un écoute ou... personne.
Dans cette expérience la virtuosité de Joshua Bell a été délibérément instrumentée pour montrer que des usagers du métro sont instrumentés de façon plus forte et plus durable par leur quotidien, et que certains, extrêmement rares, peuvent s'échapper de cette routine et être attentifs pour un instant à la sérénité.
Mais ce que j'y vois surtout, c'est la démonstration que l'art existe dans la relation avec le public, et que la virtuosité dans le vide, eh bien... ça n'est rien de plus. Mr Bell a dû bien s'ennuyer par moments.
Ah, et l'instrument est un Stradivarius.
Same difference.
Ce qui me frappe c'est la différence d'appréciation de la musique sur la vidéo lorsqu'on voit que quelqu'un écoute ou... personne.
Dans cette expérience la virtuosité de Joshua Bell a été délibérément instrumentée pour montrer que des usagers du métro sont instrumentés de façon plus forte et plus durable par leur quotidien, et que certains, extrêmement rares, peuvent s'échapper de cette routine et être attentifs pour un instant à la sérénité.
Mais ce que j'y vois surtout, c'est la démonstration que l'art existe dans la relation avec le public, et que la virtuosité dans le vide, eh bien... ça n'est rien de plus. Mr Bell a dû bien s'ennuyer par moments.
Ah, et l'instrument est un Stradivarius.
Same difference.
17 avril 2007
Bug tracker planté
Tiens, ça ne m'était encore jamais arrivé, de planter un bug tracker. Où est-ce que je fais un rapport ? Cette fois ce n'était pas méchant cependant : un problème de mises à jour mal terminées sur la machine « repository ».
Une occasion de plus de mesurer l'importance des backups.
#51. Mettre en place des backups automatiques pour les données du bug tracker.
Ha... ha.
Une occasion de plus de mesurer l'importance des backups.
#51. Mettre en place des backups automatiques pour les données du bug tracker.
Ha... ha.
16 avril 2007
FreeBSD/i386
J'ai été médisant l'autre jour. FreeBSD/i386 s'est installé comme un charme sur le Dell. Il dispose par ailleurs d'un JDK natif et gère les RAMs de 4 Go.
Kss.
Kss.
11 avril 2007
Jamais sans Windows
Ils sont sympas chez Dell. On peut désormais commander des machines sans Windows préinstallé. Sauf que sur un Dimension E520 nSeries (sans OS, donc) même le CD fourni avec un FreeDOS beta8 bootable ne s'installe pas, car le clavier USB cesse soudain d'être reconnu en plein milieu de la procédure. Idem pour un FreeDOS 1.0 final. Alors ne parlons pas de Linux ou de *BSD.
Certes l'update DM061 BIOS 2.2.1 semble avoir été passée avant la livraison. Mais rien ne fonctionne pour autant.
C'est rageant.
Certes l'update DM061 BIOS 2.2.1 semble avoir été passée avant la livraison. Mais rien ne fonctionne pour autant.
C'est rageant.
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